15 février 2008
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12:21
Peut-on se nourrir uniquement de végétaux?
En ces temps de renchérissement alimentaire croissant,
la question mérite d’être considérée de plus près.
Des faits
Il faut un hectare pour produire 20 tonnes de pommes de terre et un hectare pour produire 140 kilogrammes de bœuf.
Il faut aussi de 7 à 16 kilogrammes de céréales pour produire 1 kilogramme de viande.
Il faut aussi de 7 à 16 kilogrammes de céréales pour produire 1 kilogramme de viande.
Il faut 30.000 à 60.000 litres d’eau pour produire 1 kilogramme de viande de bœuf, et seulement 800 litres d’eau pour produire 1 kilogramme de blé.
Un bœuf "donne" 200 kilogrammes de viande, soit 1.500 repas. Les céréales que, pour sa subsistance, avant d'être abattu, il a mangées, auraient pu servir à confectionner pas moins de 18.000 repas!
En effet, près de 50% de toutes les récoltes alimentaires dans le monde sont consommées par le bétail, et 64% des terres cultivables du monde servent à la production de viande (pâturage et fourrage).
Le bétail des pays riches consomme autant de céréales que les Indiens et les Chinois réunis.
Une évidence s’impose: Si nous voulons que tous les 6,5 milliards d'êtres humains (bientôt 9 milliards!) de cette planète puissent manger à leur faim, il faut probablement commencer à être moins égoïstes et donc déjà manger beaucoup moins de viande.
En effet, chaque année, plus de 50 millions d’enfants meurent déjà de faim.
Un porc reçoit plus de 80 produits différents (antibiotiques , etc.) avant d’être abattu, et, au Canada, les producteurs de volailles, de porcs, de bovins et de poissons utilisent, chaque année, plus de 20.000 tonnes d’antibiotiques.
Il est à craindre qu’en France nous ne fassions pas mieux, voire pire, puisque malgré tout, 80% des animaux élevés en batterie sont malades.
Ce carnivorisme à tout crin a d’autres fâcheuses conséquences. Par exemple, pour les USA et l’Europe, le bétail produit 6600 tonnes par minute - soit 9,5 millions de tonnes par jour - d'excréments, lesquels sont responsables de la moitié de la pollution des nappes phréatiques sur toute la Terre.
Reste le poisson... Mais, au rythme actuel, qui s'accroîtrait encore si tout le monde, laissant la viande, se tournait massivement vers lui, la pêche abusive le condamne, lui aussi, à une rapide disparition...
Et le poisson d‘élevage? Un exemple: Une ferme de saumons de 8 hectares aux USA produit autant de déchets qu’une ville de 100 000 habitants...
Autre exemple: En Thaïlande, 120 000 tonnes de crevettes ont été produites en 5 ans en région marécageuse, ce qui a ravagé les marécages en détruisant 800 000 tonnes d’autres espèces.
Bon, après ces chiffres laissant songeurs, imaginons que vous soyez maintenant soudainement convaincus et que vous ne mangiez plus que végétal!
Cela ne règlera tout... Plus de 75% des terres arables existant lorsque les Européens colonisèrent l’Amérique ont disparu. 5 espèces végétales sont, chaque jour, définitivement perdues. Environ 97% des variétés de légumes que l’on trouvait habituellement sur la liste du ministère de l’Agriculture des Etats-Unis sont maintenant considérées comme disparues.
Sur la Terre, à chaque heure, 1800 hectares de forêts sont détruites.
Bienfaits de la nourriture végétale
D’après Richard Beliveau, chercheur en cancérologie, «la consommation de légumes pourrait nous sauver du cancer: tout vient d’un déséquilibre entre omégas 3 et omégas 6. Les omégas 6 sont 20 fois plus présents que les omégas 3. Les omégas 3 sont dans les fruits et les légumes».
A condition que ces fruits et légumes ne soient pas bourrés de pesticides, nous serions peut-être sauvés du pire.
Les choux empêchent les substances cancéreuses d’attaquer les cellules du corps humain, l’oignon diminue le risque de cancers digestifs, le soja contre le cancer du sein, le curcuma contre celui de l’appareil digestif, et de la peau, les fruits rouges contre les tumeurs cérébrales, les poissons gras, les graines de lin, les noix, les tomates contre celui de la prostate, du sein, les agrumes pour éviter cancers de l’œsophage, du larynx, du pharynx, de l’estomac, et le vin rouge contre le cancer du sein, du colon de l’œsophage.
Génial, non?
En effet, près de 50% de toutes les récoltes alimentaires dans le monde sont consommées par le bétail, et 64% des terres cultivables du monde servent à la production de viande (pâturage et fourrage).
Le bétail des pays riches consomme autant de céréales que les Indiens et les Chinois réunis.
Une évidence s’impose: Si nous voulons que tous les 6,5 milliards d'êtres humains (bientôt 9 milliards!) de cette planète puissent manger à leur faim, il faut probablement commencer à être moins égoïstes et donc déjà manger beaucoup moins de viande.
En effet, chaque année, plus de 50 millions d’enfants meurent déjà de faim.
Un porc reçoit plus de 80 produits différents (antibiotiques , etc.) avant d’être abattu, et, au Canada, les producteurs de volailles, de porcs, de bovins et de poissons utilisent, chaque année, plus de 20.000 tonnes d’antibiotiques.
Il est à craindre qu’en France nous ne fassions pas mieux, voire pire, puisque malgré tout, 80% des animaux élevés en batterie sont malades.
Ce carnivorisme à tout crin a d’autres fâcheuses conséquences. Par exemple, pour les USA et l’Europe, le bétail produit 6600 tonnes par minute - soit 9,5 millions de tonnes par jour - d'excréments, lesquels sont responsables de la moitié de la pollution des nappes phréatiques sur toute la Terre.
Reste le poisson... Mais, au rythme actuel, qui s'accroîtrait encore si tout le monde, laissant la viande, se tournait massivement vers lui, la pêche abusive le condamne, lui aussi, à une rapide disparition...
Et le poisson d‘élevage? Un exemple: Une ferme de saumons de 8 hectares aux USA produit autant de déchets qu’une ville de 100 000 habitants...
Autre exemple: En Thaïlande, 120 000 tonnes de crevettes ont été produites en 5 ans en région marécageuse, ce qui a ravagé les marécages en détruisant 800 000 tonnes d’autres espèces.
Bon, après ces chiffres laissant songeurs, imaginons que vous soyez maintenant soudainement convaincus et que vous ne mangiez plus que végétal!
Cela ne règlera tout... Plus de 75% des terres arables existant lorsque les Européens colonisèrent l’Amérique ont disparu. 5 espèces végétales sont, chaque jour, définitivement perdues. Environ 97% des variétés de légumes que l’on trouvait habituellement sur la liste du ministère de l’Agriculture des Etats-Unis sont maintenant considérées comme disparues.
Sur la Terre, à chaque heure, 1800 hectares de forêts sont détruites.
Bienfaits de la nourriture végétale
D’après Richard Beliveau, chercheur en cancérologie, «la consommation de légumes pourrait nous sauver du cancer: tout vient d’un déséquilibre entre omégas 3 et omégas 6. Les omégas 6 sont 20 fois plus présents que les omégas 3. Les omégas 3 sont dans les fruits et les légumes».
A condition que ces fruits et légumes ne soient pas bourrés de pesticides, nous serions peut-être sauvés du pire.
Les choux empêchent les substances cancéreuses d’attaquer les cellules du corps humain, l’oignon diminue le risque de cancers digestifs, le soja contre le cancer du sein, le curcuma contre celui de l’appareil digestif, et de la peau, les fruits rouges contre les tumeurs cérébrales, les poissons gras, les graines de lin, les noix, les tomates contre celui de la prostate, du sein, les agrumes pour éviter cancers de l’œsophage, du larynx, du pharynx, de l’estomac, et le vin rouge contre le cancer du sein, du colon de l’œsophage.
Génial, non?
En conclusion, si - en légère pondération de l'enthousiasme de Richard Beliveau à l'égard des bienfaits de la consommation renforcée, voire exclusive, des produits du règne végétal, - en plus des pommes, poires, pêches, etc., manger davantage de carottes, choux, navets et autres potirons - même si cela y contribue certainement - ne suffit probablement pas complètement à sauver les végétariens du cancer, il est quand même fort probable qu'il y en aurait sensiblement moins dans un monde entièrement végétarien....
Alors, à quand votre reconversion?